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DOCTOR WHO : REGENERE Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: DOCTOR WHO : REGENERE DOCTOR WHO : REGENERE I_icon_minitimeLun 17 Mar - 1:04

DOCTOR WHO : REGENERE Untitl10


AVEC LA DIFFUSION DE LA SAISON 3 SUR FRANCE 4, LA WHO-MANIA S'EMPARE ENFIN DE L'HEXAGONE. POURTANT, PEU DE GENS CHEZ NOUS ONT ENTENDU PARLER DE DOCTOR WHO AVANT LE LANCEMENT DE LA NOUVELLE SERIE EN 2005. C'EST POURTANT UNE FRANCHISE QUI EXISTE DEPUIS QUARANTE-CINQ ANS ET QUI COMPTE MAINTENANT TRENTRE SAISONS ! RETOUR SUR L'UN DES MONUMENTS DE LA SF BRITANNIQUE ET SUR LA GENESE DU LANCEMENT, PARFOIS DIFFICILE ET CHAOTIQUE, DE LA NOUVELLE SERIE, QUI S'IMPOSE DESORMAIS COMME UN FRANC SUCCES.

En Novembre 1963, la BBC One inaugure un nouveau programme baptisé Doctor Who, qui deviendra la plus longue série de science-fiction jamais produite. Créée par Sydney Newman et Donald Wilson, elle compte aujourd'hui plus de 730 épisodes répartis sur 29 saisons et quelques téléfilms ! Nous y suivons les péripéties d'un extraterrestre surnommé "Docteur". Seigneur du temps originaire de la planète Gallifrey, il est le dernier survivant de sa race, anéantie par la grande guerre du temps contre les terrifiants Daleks. Depuis, il voyage à travers les époques à bord d'un TARDIS (Time And Relative Dimension In Space), une machine pouvant parcourir l'espace et le temps. Il est secondé dans ses aventures par des Compagnons, humains ou non.
La "franchise" Doctor Who se divise désormais en deux époques : la première va de sa création en 1963 à son annulation en 1989, soit 26 saisons et quelques 695 épisodes ; la seconde débute en 2005 sous l'égide de Russel T. Davies (Queer as Folk) et marque le retour du Doctor Who à la télévision après une tentative en 1996 avec le tournage d'un téléfilm / pilote co-produit avec la FOX aux Etats-Unis, qui devait donné lieu à une série américaine. À noter que la numérotation de la série à été remise à zéro, même si Davies déclare que sa saison 1 est aussi la saison 27 de l'entité Doctor Who.


A BORD DU TARDIS
A l'origine, chaque épisode hebdomadaire d'une demi-heure s'inscrivait dans une histoire qui pouvait courir sur quatre ou six épisodes sur les premières saisons, puis deux ou trois sur les dernières et il n'était pas rare que certains occupent plus d'une dizaine d'épisodes ("The Daleks' Master plan", "Trial of a Time Lord"). En outre, la BBC souhaitait à l'image de la majorité de ses programmes, que Doctor Who soit une série familiale et éducative. Aussi chaque épisode contenait une partie de la trame situant son action dans le passé et offrant au jeune public une leçon d'histoire, tandis que l'autre partie s'orientait vers la science fiction, autorisant un discours plus "scientifique". Mais à partir de la saison 4, la SF pure et dure prit le pas sur l'aspect éducatif, qui était loin de faire l'unanimité au sein de l'équipe de production.


AUX BONS SOINS DU DOCTEUR
Tout commence en 2002, lorsque Russel T. Davies ambitionne de développer une série de science-fiction dramatique dans l'esprit de Buffy contre les Vampires (1997-2002), il surnomme son projet Excalibur et tente de convaincre la BBC de le produire. Mais la chaîne à d'autres désirs et, devant la qualité de son écriture et de ses idées, le met en contact avec la BBC Wales, un de ses divisions basées à Cardiff, au Pays de Galles, qui le missionne sur la résurrection de Doctor Who.
Fan du personnage depuis de longues années, Davies est l'auteur du roman Doctor Who : Damaged goods (1996), tandis qu'un de ses personnages dans Queer as folk est présenté comme un admirateur inconditionnel du Doctor Who. Malgré cela, certains mettent en doute sa capacité à raviver une telle légende en raison de ses orientations sexuelles : "J'adore lire dans un article "Davies, scénariste gay de Casanova et Queer as Folk aux commandes de Doctor Who", s'esclaffe-t-il. C'est idiot ! Cela démontre simplement qu'un scénariste peut écrire n'importe quoi. Vouloir simplement cataloguer les gens de cette manière n'a aucun sens. Aucun auteur ne vous dira : "Personnellement, je suis un spécialiste de la question gay et je ne veux écrire que pour cette thématique !" J'ai collaboré à des programmes pour enfants, d'autres pour adultes. Et ce que j'aime sur Doctor Who, c'est que la série s'adresse à la fois aux plus jeunes et à leurs parents."
Afin d'éviter que ce retour espéré par beaucoup ne soit éventé trop tôt, Russell T. Davies utilise le mot "Torchwood" - anagramme de "Doctor Who" - comme nom de code sur ses scénarios, et ce jusqu'au lancement de la série en 2005. Plus tard, il reprendra cette appelation lors d'un épisode qui introduit le personnage de Jack Harkness (John Barrowman) comme responsable d'une unité du Torchwood Institute (1#09 ou 27#09). Assuré du potentiel de son concept, il propose à la BBC de produire un spin off à la série mère centré sur cette organisation. Recyclant ce qu'il avait abandonné de son projet Excalibur, Torchwood devient une série à part entière lancée en 2006 sur la BBC3.


Dernière édition par Gallagher le Mar 26 Aoû - 20:01, édité 2 fois
Gallagher
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MessageSujet: Re: DOCTOR WHO : REGENERE DOCTOR WHO : REGENERE I_icon_minitimeVen 21 Mar - 19:26

AVANCE RAPIDE
Du côté du Doctor Who, et si la série et le personnage ont toujours bénéficié d'une aura particulière et d'un statut d'oeuvre culte en Grande Bretagne, parvenir à la faire renaître de ses cendres n'était pas une mince affaire. Mais Russell T. Davies ne souhaitait pas se contenter d'une simple résucée et si la continuité, l'univers et la mythologie sont respectés, le Doctor Who du 21ème siècle n'a que peut de choses en commun avec ses illustres prédécesseurs, même s'il en conserve l'héritage.
En premier lieu, il abandonne le format feuilletonnant du premier cycle au profit d'épisodes de quarante-cinq minutes (contre ving-six précédemment) se suffisant à eux-même. Désireux de s'inscrire pleinement dans son époque tout en répondant à l'attende de la chaîne et du public, Davies s'entoure de quelqu'uns des meilleurs scénaristes britanniques : Terry Nation (Doctor Who première époque), Steven Moffat (Jekyll), Gerry Davis (Doomwatch), Paul Cornell (Robin des bois) ou Mark Gaiss (The league of gentlemen). "Dès la première heure du développement, raconte Gatiss, Davies voulait que la nouvelle incarnation du Docteur soit plus proche de ka génération post-Matrix ou Buffy. Mais il était capital que le Docteur ne soit pas déconnecté de son passé. Il fallait en faire un héros détonnant, charismatique et attractif, tout en préservant ce qui fait sa spécificité et son succès."


QUOI DE NEUF, DOCTEUR ?
Si Russell T. Davies repense la série en profondeur, il ne touche pas aux fondamentaux sans lesquels Doctor Who ne serait plus tout à fait la même. Ainsi, le TARDIS est de retour, tout comme les Compagnons qui voyagent à ses côtés ou les cruels Daleks. Mais plus que toute autre chose, Davies conserve la continuité établit en faisant de son Docteur la neuvième incarnation officielle, soit le successeur du huitième Docteur vu dans le téléfilm en 1996.
Pour lui donner corps, il choisit Christopher Eccleston, comédient anglais vu dans 28 jours plus tard (2002), et dernièrement dans la série Heroes. "Lorsque les gens dicutaient pour savoir qui serait en mesure d'incarner le prochain Docteur, se souvient Davies, ils mentionnaient systématiquement des acteurs connus. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il fallait apporter de la vie et de l'inédit dans tout ça, sans tourner le dos à l'histoire de la série. Mais je voulait aussi captiver un nouveau public nourri aux productions fantastiques américaines. C'est pourquoi nous avons décidé d'associer le Docteur à Billie Piper, une figure bien connue des plus jeunes. C'est une starlette de la chanson, nous avions l'impression d'engager Britney Spears. Mais lorsqu'elle est passée devant nous pour une audition, nous avons tout de suite vu son potentiel."
C'est ainsi que Billie Piper devient Rose Tyler, le pendant féminin et humain du Docteur. "La nouvelle série conserve les acquis du passé mais y ajoute une relation très forte entre Rose et le Docteur, explique Billie Piper. Chacun fonctionne comme le complément indispensable de l'autre, tandis que le public suit l'action au travers du regard de Rose. Elle est humaine, il est extraterrestre, ce qui la pousse à vivre toutes sortes d'aventures forcément extraordinaires. Dès lors, la série repose sur un parfait équilibre entre une science-fiction un peu décalée et de vrais moments d'émotion. Et pour être honnête, je pense que je n'aurais pas joué dedans s'il ne s'agissait que de SF, et ce même si j'adore être poursuivie par des monstres !"
Un avis pleinement partagé par Christopher Eccleston, qui y voit aussi la possibilité de s'essayer à d'autres styles, et de toucher un large public : "Ce qui me fascine dans une série comme Doctor Who, dit-il, c'est qu'elle s'adresse à toute la famille. Du coup, elle délivre un message avec lequel je suis en parfaite adéquation. Malgré tous les dangers rencontrés par le Docteur, il en ressort cette force positive et optimiste. La série est écrite avec humour et passion, il y a une fraicheur et une innocence inattendues conduisant à une célébration de la vie sous toutes ses formes. Dans chaque choses que fait le Docteur, il dit : "C'est fabuleux d'être en vie !" J'entends déjà les ricanements de certains, mais je crois que c'est une belle chose à transmettre aux plus jeunes. A n'importe qui, d'ailleurs."


DOCTOR WHO : REGENERE Doctor10


VALSE A TROIS TEMPS
Le premier épisode de l'ère Davies est diffusé le 26 mars 2005 et réunit plus de 10 millions de spectateurs, ce qui en fait un immense succès que Davies pense expliquer : "J'étais totalement abassourdis, déclare-t-il. Et le plus étonnant est que nous espérions un tel engouement. Quelques mois plus tôt, nous croisions les doigts dans l'espoir d'une réponse positive de la part du public et des fans. Beaucoup doutaient de la capacité de la série à trouver un nouveau public en raison du genre auquel elle appartient et parce qu'elle s'inscrit dans une continuité ancestrale. Si nous avions été aux Etats-Unis, la quesiton ne se serait même pas posée, le rapport des Américains avec la SF étant différent. Du coup, il y avait un vrai défis à relever."
Après 16 ans d’absence, grâce à un attachement indéfectible des fans qui lui vouent un culte sans bornes, le Docteur réussit son retour à l’écran pour le plus grand bonheur de Davies. Une félicité de courte durée puisque, quatre jours seulement après la diffusion du premier épisode, la BBC révèle qu’Eccleston annonce vouloir quitter la série au terme de la première saison. Bien que celui-ci se défend d’une telle déclaration, la situation prend une tournure bien étrange et le treizième et dernier épisode de la saison voit le Docteur changer d’apparence pour la dixième fois.
Le départ précipité d’Eccleston – dans des circonstances et pour des raisons qui restent encore très floues aujourd’hui – conduit Russell T. Davies à trouver un nouveau Docteur. Lors du premier casting, Christopher Eccleston était en compétition avec David Tennant. Comédien anglais, il est apparu dans la série Blackpool, ainsi que dans Harry Potter et la coupe de feu (2005) où il incarne Bertimius Croupton Junior et le faux Alastor Maugrey. C’est donc logiquement vers lui que se tourne Davies au moment de choisir le dixième Docteur « Lorsque Davies m’a appelé pour me confier le rôle, j’ai commencé par rire tant la chose me semblait improbable, se souvient l’acteur. Je trouvais la première saison vraiment exceptionnelle et j’étais déjà très fan du premier cycle. D’ailleurs, quiconque a grandit dans les années 70 et 80 en Angleterre se doit d’aimer Doctor Who ! Alors imaginez pour moi, qui regardais chaque semaine le nouvel épisode avec passion ce que représentait l’hypothèse de devenir une des incarnations du Docteur. A mes yeux, les deux interprètes phares du Docteur sont Peter Davison et Tom Baker, puisque c’est avec eux que j’ai grandi. » Enthousiaste et très impliqué, David Tennant impose un Docteur fougueux et dynamique dont la jeunesse apparente transpire à chaque scène. Il apporte avec lui un univers aux antipodes de la composition plus rock’n’roll de Christopher Eccleston et son blouson en cuir noir. Résolument plus classique dans son apparence, Tennant n’en reste pas moins très énergique jusqu’à être considéré par les fans comme le meilleur Docteur depuis la création de la série en 1963 !
Son arrivée coïncide avec un budget plus conséquent, offrant à la série une plus grande liberté artistique. Outre les effets spéciaux indéniablement plus aboutis, les possibilités en termes de décors et d’intrigues deviennent plus ouvertes et permissives. Une bouffée d’oxygène qui ne pouvait que ravir Davies, même s’il garde à l’esprit que la réussite de la série passe par une écriture audacieuse et innovante, interdisant toute forme d’autosatisfaction. « L’arrivée de David fut un moment très excitant, déclare-t-il, comme si redémarrions quelque chose de neuf. Mais il fallait garder à l’esprit ce que nous voulions proposer pour ne pas laisser griser ou déstabiliser pour toute l’agitation entourant la série. Nous nous sommes donc nourris de cette pression pour en tirer le meilleur. »


LA MACHINE A RATTRAPPER LE TEMPS
Si, sur un plan créatif et critique, Doctor Who marque les esprits, la diffusion n’en reste pas moins irrégulière et parfois difficile à suivre, à l’image des séries anglaises. Ainsi, la première saison fut diffusée entre mars et juin 2005, la deuxième n’étant pas annoncée avant le mois d’Avril 2006. Afin de combler le vide, trois épisodes spéciaux furent diffusés dans le courant du mois de décembre 2005, chacun d’eux mettant en scène le Docteur sous les traits du fraîchement nommé David Tennant. Il s’agissait du « Children in need special » (mini-épisode de sept minutes), suivi de l’ « Interractive Episode »(d’une durée de quatorze minutes) et surtout du « Christmas special » d’une heure, diffusé le jour de Noël.
Après la diffusion de la saison 2 au printemps 2006, un nouveau « Christmas episode » est programmé pour Noël 2006. La saison 3 débute en mars 2007 en même temps que « The Infinite Quest », une série animée de treize épisodes de 3,30 minutes chacun. En novembre un deuxième « Children in need special » est proposé, avant que le traditionnel « Christmas special 2007 » rassemble plus de 12 millions de téléspectateurs venus suivre les aventures du Docteur et de ses Compagnons d’un soir : Kylie Minogue.
Si la saison 4 est d’ores et déjà confirmée pour 2008, la saison 5 ne verra pas la jour avant 2010, David Tennant étant engagé de longue date dans le Hamlet de la Royal Shakespeare Company, et ce pour toute la saison 2009. En contrepartie, trois épisodes spéciaux seront proposés au fil de l’année.


COMPAGNONS DE ROUTE
Dans Doctor Who, il n’y a pas que le rôle du Docteur qui est sujet à des changements de casting régulier, la ronde des Compagnons étant tout aussi important. Si Billie Piper fut Rose Tyler durant les deux premières saisons, elle quitte la série non sans laisser une porte ouverte pour un possible retour (ce qui sera le cas dans la saison 4), voire un spin off qui lui serait consacré. Pour l’heure, elle cède sa place sur la saison 3 à Freema Agyeman, qui devient Martha Jones, le nouveau Compagnon du Docteur. Parvenue au terme de la saison, et assuré pour apparaître dans 5 épisodes de la suivante, elle abandonne à son tour la série au profit de Catherine Tate dans le rôle de Donna Noble. Après avoir été le Compagnon du Docteur lors du « Christmas special 2006 », elle occupera dorénavant la place du Compagnon régulier de la saison 4. Enfin signalons que le Capitaine Jack Harkness, héros du spin-off Torchwood, fut le Compagnon temporaire des neuvièmes et dixièmes Docteurs, à l’instar d’autres personnages secondaires (Adam Mitchell, Mickey Smith).

Ce nouveau cycle de Doctor Who s’est imposé comme un franc succès aux quatre coins de la planète et s’apprête à entamer sa quatrième saison en Angleterre, soit la troisième pour David Tennant, qui assure – malgré les rumeurs – qu’il ne compte pas rendre sa blouse. Une quatrième saison forcément très attendu puisque, d’après le calendrier de la série, elle sera aussi la trentième. « Long est le chemin qui mène à la mort, surtout lorsqu’on a treize vies !! »


EDWARD CARTER
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